Après des études d’arts appliqués, Thomas BOURY s’oriente d’abord vers les arts graphiques et plus particulièrement le métier de designer-produit. Son parcours le plonge très tôt dans la création 3D numérique qu’il voit bientôt victime de l’omnipotente intelligence artificielle. De retour à la matière, Thomas Boury tire un trait sur les processus industriels artificiels pour privilégier ceux plus manuels et naturels dont les techniques ancestrales (sans obsolescence) fertilisent son imaginaire.
À travers ses sculptures animalières, il souhaite faire apprécier la beauté de la pulsion de vie, quelle qu’elle soit, faire découvrir la beauté au-delà de notre jugement anthropo-centré, au-delà de ce qui nous dérange et nous effraie, ce que d’ordinaire, nous considérons comme dangereux ou nuisible, pour faire aimer ce que nous sommes tentés de détruire.

Les sculptures de Thomas Boury sont en faïence, patinées de noir et d’or. À la façon des statues égyptiennes louant les dieux, elles sacralisent le vivant.